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Dossier de presse de la FNAUT : un été difficile pour les usagers, des faits contrariants, les réponses du gouvernement.

La FNAUT nous propose un dossier de presse dans lequel les usagers se reconnaitront certainement.

Mobilités : un été difficile pour les usagers, des faits contrariants, les réponses du gouvernement

Les usagers des transports, et plus généralement les Français, ont rencontré cet été de nombreuses difficultés (incidents ferroviaires et menaces de grèves, suppressions de services TGV, disparition de Velib et Autolib, pollution de l’air, canicule).

Des menaces de nouvelles grèves

Après les grèves répétitives, longues et pénibles pour les usagers, l’été s’achève sur des menaces de reprise de ces mouvements, non conclus ou mal conclus à la SNCF et Air France. Les négociations sociales doivent désormais se dérouler au sein des branches et entreprises, entreprises au sein desquelles le pacte social est à reconstruire sur la base d’un dialogue difficile entre direction et organisations sociales.

Dans l’aérien, on ne compte pas les vols low-cost supprimés et on souligne les difficultés des voyageurs à être dédommagés.

Les pannes se multiplient et se diversifient

Prenant de nouvelles formes, au-delà de la vétusté, à la SNCF et à la RATP, elles soulignent le peu de robustesse des systèmes. Si celle-ci est désormais prise en compte très sérieusement au sein des entreprises, la réflexion doit s’élargir aux prestataires et fournisseurs. Si l’information voyageurs s’est améliorée un an après la panne de Montparnasse, les longs incidents électriques de la SNCF et ceux de la ligne 1 de la RATP soulignent à quel point l’information voyageurs est un chantier de longue haleine, voire permanent, justifiant une filière professionnelle en soi.

La canicule, désormais récurrente, s’impose comme une variable des processus industriels et de services, à prendre en compte dans les cahiers des charges des matériels.

Retrouvez le dossier de presse complet :

Dossier de presse FNAUT – un été difficile

Ainsi que l’article sur leur site : https://www.fnaut.fr/actualite/communiques-de-presse/679-mobilites-un-ete-difficile-pour-les-usagers

Communiqué de la FNAUT – La FNAUT proteste contre les grèves répétitives à la SNCF

La FNAUT a émis le communiqué suivant :

Dans le contexte actuel, très défavorable au rail, la FNAUT estime que les grèves répétitives lancées par les syndicats de la SNCF pénalisent les usagers et le système ferroviaire lui-même. 

Un contexte très défavorable au rail 

L’Etat, bien qu’étant à la fois actionnaire unique de la SNCF, autorité organisatrice des trains Intercités et soi-disant stratège, ne s’implique pas assez et ne met pas en œuvre les préconisations de la loi du 4 août 2014 (schéma national des services ferroviaires, contrat de performance Etat – SNCF Réseau). 

Le gouvernement ne fait rien pour corriger le caractère inéquitable des conditions de concurrence entre le rail et les autres modes de transport, pour maîtriser le transport routier de fret, pour enrayer la dégradation croissante et la contraction de l’offre voyageurs, ou pour contenir la dette ferroviaire. 

Bien au contraire, il pousse les investissements routiers et autoroutiers, organise une concurrence entre le train et l’autocar, et dépense beaucoup d’argent public pour promouvoir la voiture électrique. 

Des grèves contre-productives 

Les usagers du rail sont déjà soumis aux multiples dysfonctionnements « ordinaires » des services ferroviaires. Les interruptions du service public ont pour eux de lourdes conséquences professionnelles et personnelles, et les incitent à se tourner durablement vers les modes concurrents du rail, plus fiables. 

Elles pénalisent l’activité économique et l’environnement, dégradent la situation financière de la SNCF à court et moyen terme, et desservent le transport public en altérant son image. 

La FNAUT estime que l’accumulation des grèves régionales et nationales n’est plus acceptable et finit par nuire aux intérêts des cheminots : on ne défend pas un service public en bloquant son fonctionnement. Des exigences excessives des syndicats, trop dérogatoires du droit commun, peuvent par ailleurs déboucher sur une contraction de l’offre ou une hausse du prix des billets. 

Alors qu’un véritable effondrement menace le système ferroviaire, ce n’est pas en pénalisant une fois de plus les usagers du rail mais en faisant pression directement sur le gouvernement que les cheminots obtiendront qu’il s’intéresse enfin à l’avenir du rail et réoriente sa politique ferroviaire.