Ah quel plaisir le matin de voir arriver le train qui nous mène au labeur quotidien,
Quel plaisir de pouvoir s’assoir sur un siège confortable et propre dans un wagon bien entretenu,
Quel plaisir de pouvoir apprécier un environnement sain et climatisé,
Quel plaisir de profiter d’une place large adaptée au corps humain,
Quel plaisir de bénéficier d’un service public de qualité notamment quant à l’information du trafic,
Quel plaisir de n’avoir à se soucier que de l’itinéraire sans les bouchons, ni les problèmes de stationnement…
Mais ô combien cela devient difficile lorsque le train est supprimé ou rendu direct à la gare principale suivante (sans s’arrêter à la vôtre),
Quel désagrément lorsque le siège, inconfortable parfois, est souillé et que le wagon n’est pas entretenu
Que d’allergie près des bouches de ventilation sales et quelle chaleur étouffante l’été surtout lors d’incidents techniques
Quel inconfort d’être en contact avec le voisin dont la corpulence est malgré tout normale
Quel agacement lorsque les informations de la SNCF se croisent et ne se ressemblent pas
Quelle inquiétude d’avoir à se demander si l’on arrivera un jour à destination et surtout par quel moyen…
Et pourtant, nous, les usagers prisonniers des transports, nous persistons
Toujours prêts, malgré tout, à croire à la complexité d’une telle organisation
Toujours conscients que les incidents et les incivilités récurrents sont perturbateurs
Toujours en attente de l’amélioration du service de transport collectif à laquelle on croit
Toujours prêts à jouer le jeu en respectant les lieux, les agents et l’abonnement
Toujours… jusqu’au jour où… la patience s’envole avec les illusions
Et la prise de conscience d’être effectivement maltraité annonce la rébellion !
Un usager anonyme, perdu dans la foule.
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